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Le Jihâd contre soi-même – Comment dompter les passions de la Nafs, améliorer le caractère et traiter les maladies du coeur ?
0Dans cet ouvrage, l’Imam al-Ghazâlî traite de ce qui constitue un véritable « dressage » de l’âme (nafs) dont la dimension « animale » liée à ses instincts, à ses passions et à son ignorance ne peut être dominée que par une initiation sérieuse, assidue et vigilante, sans laquelle l’être humain ne parviendra jamais au plein développement spirituel.
L’imam indique également les moyens de boni¬fier nos caractères, en réduisant chaque défaut par l’accroissement de sa qualité contraire. C’est un combat pénible et un effort constant. Cet effort sur soi (jihâdu n-nafs) le Prophète l’a désigné comme « le plus grand Combat » (al-Jihâdu l-akbar). Lequel combat vise à purifier les coeurs, mène à la droiture et à l’élévation spirituelle. Il passe par la conformité aux enseignements du Prophète.
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La Dounia, une belle illusion – Mieux connaître ses pièges pour mieux les éviter
0Dieu a dit dans le Coran : « Ne vous laissez pas abuser par la vie de ce bas monde (duniâ) et que vos espoirs fallacieux (gharûr) ne vous leurrent pas au sujet de Dieu. » (31,33) « La Demeure de l’au-delà (akhirat) est assurément la vraie vie. S’ils savaient ! » (29,64) Le Prophète sayyiduna Mohammed a dit : « L’amour du bas monde est la source de tous les péchés. », « Le bas monde est la prison du croyant, et le paradis du mécréant. »
Et il a dit aussi : « Dieu n’a pas créé une créature qui Lui est plus détestable que le bas monde et, depuis qu’Il l’a créé, Il ne l’a jamais regardé. » Dieu n’aime donc pas ce lieu d’exil temporaire qu’Il a créé pour nous éprouver (hors de l’Eden). Et si nous surmontons cette épreuve, le Jardin du Paradis nous attend alors pour l’éternité, car Dieu aime les croyants pieux et vertueux : « Il les aimera et ils L’aimeront.
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La colère, la rancune et la jalousie : comment les vaincre par l’exercice spirituel ?
0Le Prophète a dit : « L’homme fort n’est pas celui qui excelle dans la lutte, mais celui qui arrive à se contenir au moment de la colère». C’est pour ne pas avoir su maîtriser cette colère injuste, née de l’orgueil et de la jalousie, que Satan et Caïn ont été maudits. L’imam écrit : « Cette flamme de la colère est extraite de l’orgueil enfoui dans le coeur de tout despote entêté. »
Dans un Hadîth qudsi, Dieu dit : « Ma Miséricorde l’emportera sur Ma Colère ». Dieu est Le Juste (Al-‘Adl), Le Très Doux (Ar-Ra’ûf ), Le Patient (As-Sabûr), L’Indulgent (Al ‘Afuw), Le Saint (Al-Quddûs), et Sa Colère est donc toujours aussi Juste et Sainte. Quant à la colère chez Ses créatures, elle n’est pas toujours justifiée ni mesurée, loin s’en faut.
La colère, la rancune et la jalousie : Voilà un trio dévas¬tateur, qui se nourrit de la haine et qui engendre la haine. Un hadith rapporte : «la jalousie consume les bonnes ac¬tions comme le feu consume le bois.»
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Les qualités sublimes du prophète de l’Islam
0Dans ce livre de l’Imam al-Ghazâlî traite de l’âdâb exclusivement à la lumière du modèle prophé-tique, lequel est la véritable norme pour les croyants. Le mot plurisémantique ‘ âdâb n’a pas son équiva¬lent exact en français. Il signifie à la fois bonne édu¬cation, bon caractère, bienséance, politesse, noblesse du comportement, convenance louable, civilité, so¬ciabilité, morale pratique, bonne conduite.
Parler donc de l’âdâb prophétique revient à mettre la lumière sur les sublimes qualités du prophète de l’Islam tels que sa sagesse, son courage, sa chasteté et son équité, ainsi que sa piété, sa sincérité, sa véridicité, sa loyauté, sa générosité, sa magnanimité, sa clémence…
Enfin, l’imam termine le livre par la description de ses caractéristiques physiques et par l’évocation de quelques uns de ses miracles.
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L’approche spirituelle du Saint Coran – Règles et convenances pieuses face au Coran : ses mérites et ses vertus
0Le présent ouvrage de l’Imam al-Ghazâlî traite des effets miraculeux du Coran sur ceux qui l’approchent pieusement. Le Livre de Dieu contient différents niveaux de compréhension. Ces derniers se dévoilent en fonction du degré d’instruction et de spiritualité de chacun.
Pour le croyant, toutes les approches spirituelles du Saint Coran, sont benéfiques (lecture, récitation, écoute, apprentissage, étude, méditation…).
Ces actes d’adoration ont certes de grands mérites, mais requièrent l’observance de règles et de convenances qui nous permettent la bonne compréhension.
Le Coran n’a pas pour fonction de décorer les maisons, mais de guérir les coeurs, nourrir les esprits, apaiser les âmes, guider la raison, éloigner l’ennemi, Satan,…
Le Coran nous fraye un chemin vers Dieu. Il est une «direction pour ceux qui craignent Dieu, qui croient au monde invisible. » (Coran 2,2-3)
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L’orgueil et l’auto-admiration – Un duo dévastateur
0Par ce livre, L’imam nous met en garde contre le kibr (orgueil) et le ‘ujb (fatuité, auto-admiration) qui constituent des périls redoutables. Car, en effet, l’ori¬gine de tout mal provient de l’orgueil et de la fatuité. Satan, s’est rebellé par orgueil en refusant de se pros¬terner devant Adam ?. C’est encore par orgueil et ja¬lousie que Caïn a tué son frère. Pharaon aussi, était un tyran imbu de lui-même. Ce sont là des gens aveuglés et illusionnés sur leur réalité, de même que tous les «mini Satan», et les «mini Pharaon» de la vie de tous les jours. Ces simples mortels qui se voient grandioses dans le miroir de leur égo.
L’antidote de ce mal est l’humilité, que l’imam nous propose d’acquérir en suivant ses enseignements, et¬surtout en gardant à l’esprit notre réalité de créature insignifiante devant la grandeur du Créateur.
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La bonne intention : la sincérité et la véridicité – Les trois facteurs clés dans l’acceptation des actes auprès de Dieu
0Cet ouvrage sur l’intention est capital car tout com¬mence par l’intention (niyyâ) et les actes ne valent que par l’intention. Cette notion doit donc être correctement comprise, car c’est elle qui détermine tous les actes dans la vie de l’Homme.
Tout acte quel qu’il soit, à moins d’être inconscient ou involontaire, est la conséquence d’une intention, d’où l’intérêt du croyant à la purifier. La science doit précéder l’action. Et l’action est validée selon l’inten¬tion de son auteur. C’est finalement elle que Dieu juge, plus que l’acte lui-même. Et c’est là qu’interviennent la sincérité et la véridicité qui sont, d’après l’imam al-Ghazâlî , les éléments purificateurs de l’intention.
Sachez que Dieu récompense la bonne intention, même si l’acte n’a pu être amené à son terme.
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Le cœur spirituel en Islam – Sa réalité, ses combats, son armée, ses merveilles et ses prodiges
0Dans cet ouvrage, l’imam fait un exposé édifiant sur les réalités du coeur spirituel et ses merveilles. Il est le centre intime de l’être, siège du regard de Dieu chez l’Homme. Il a une armée et il mène des combats contre ses ennemis.
Le coeur spirituel est le siège de la foi et de la connaissance et il est de ce fait le champ d’affronte-ments entre le bien et le mal, les anges et les démons.
Il est aussi, bien sûr, un réceptacle des lumières divines, du moins pour ceux qui le purifient par le repentir et la mention constante de Dieu.
L’Homme est distingué, auprès de Dieu, par son coeur et non par son corps. Il est donc l’élément central de toute spiritualité, et l’imam nous enseigne dans ce livre, les mécanismes de sa purification et de son éduca¬tion en vue de l’embellir au Regard de Dieu.
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Le voyage licite – Fiqh et spiritualité du voyageur ; intentions, pratiques religieuses, dispenses, efforts sur soi et méditation
0Ce livre traite des règles religieuses régissant le voyage licite, selon l’intention qui le motive, son utilités et ses mé¬rites. Il détaille les dispenses en matière de culte (ablu¬tions, prières, jeûne, haj,…).
L’Imam y fait également l’éloge du voyage accompli pour rechercher les sciences religieuses, car elles constituent l’un des voyages les plus louables auprès de Dieu.
C’est lors des voyages, qu’on découvre davantage les signes de Dieu, qui nous dit dans le Coran : « Nous leur ferons voir Nos signes dans toutes les contrées…» (41,5). L’imam ne manque pas de signaler le grand voyage que chaque Homme a à faire au plus profond de lui même, à la recherche des signes de Dieu, qui nous dit : « … ainsi qu’en eux-mêmes, jusqu’à ce qu’ils réalisent qu’il s’agit bien de la Vérité. » (41,5). Ainsi chaque voyage, pour le croyant, est aussi une quête spirituelle, et chaque quête spirituelle est un voyage.
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Suis-je vaniteux ? – Ou comment acquérir les qualités de modestie et d’humilité
0L’imam al-Ghazâlî écrit : « La source du malheur est dans la vanité et l’insouciance, alors que la clef du bonheur réside dans la vigilance et l’intelligence».
L’homme sagace et doué de discernement, a le coeur comparable à une niche de « lumière sur lumière », tandis que le coeur du vaniteux, et prétentieux est com¬parable à des « ténèbres accumulées» à cause de son illusion sur sa petite personne. C’est pourquoi, dit-il, « la vanité est la mère des damnations ». Le vaniteux ne peut être inconscient de sa vanité mais peut en être insouciant.
Ce mal n’a pas d’autres remèdes que la vigilance et l’intelligence, jointes à l’acquisition des sciences de la religion, lesquelles ont pour fonction de nous faire voir nos défauts et de nous amener à vivre dans la piété et le rappel de Dieu.
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Quelles relations sociales en Islam ? – Fréquenter les gens ou rester seul, règles et convenances pour les croyants
0Quelles relations sociales en Islam ?
Ce livre expose en détail les avantages et les inconvénients de la fréquentation des gens. C’est en effet une question qui ne peut être tranchée d’une façon unique, car les situations et les caractères des individus sont divers et variés.
D’une façon générale, l’Islam conseille plutôt le juste milieu entre la solitude et la fréquentation. La réponse ne peut être qu’individuelle, en fonction du degré spirituel, des époques et des lieux. Aussi, durant les époques très troublées où la foi est en danger, la solitude est préférable à la fréquentation des gens, s’ils sont pervertis.
Ce livre peut apporter à chacun, dans sa particu¬larité, une réponse adaptée pour mieux appréhender les relations humaines.
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