PREMIER COLLOQUE MÉDITERRANÉEN DE FLORENCE 3-6 OCTOBRE 1958 ÉDITIONS HÉRITAGE

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La crise internationale ouverte par le bombardement de Sakiet Sidi Youssef, le 8 février 1958, par l’armée française d’Algérie a amené les États-Unis à réviser leur politique de soutien à la France. Le secrétaire d’État, Foster Dulles, en profita pour proposer un « Pacte méditerranéen » destiné à étendre le champ de protection de l’OTAN. Il entendait ainsi intensifier la lutte anticommuniste et s’opposer au neutralisme positif initié à Bandoeng en avril 1955 et confirmé à la deuxième conférence afro-asiatique du Caire de décembre 1957. Pour avoir accepté ce plan qui impliquait la fin de la guerre en Algérie après la reconnaissance d’un État algérien à « souveraineté limitée », le président du Conseil, Félix Gaillard, fut renversé par une majorité de va-t-en-guerre qui précipita la fin de la 4e République. Après l’arrivée du général de Gaulle au pouvoir, le projet méditerranéen continuait à intéresser, mais ne pouvait rester limité à la seule dimension géostratégique, à dominante militaire. C’est pour avoir un débat élargi que fut organisé, en octobre 1958, le colloque méditerranéen de Florence. L’anticolonialisme du maire de cette ville, La Pira, facilita cette rencontre et mit l’affaire algérienne au centre des débats.

De bons intervenants ont insisté sur les aspects culturalistes de la décolonisation. On entendit des plaidoyers en faveur de la présence du spirituel dans la vie internationale, sujet cher à Louis Massignon, anticolonialiste, mais partisan du maintien de la France en Algérie dans le respect de l’Islam, et une promotion plus conséquente des musulmans. On écouta Jacques Berque souligner la part de l’hellénisme dans la culture musulmane, pour recenser les points d’ancrage entre les rives de la Méditerranée. L’adaptation du dialogue islamo- chrétien à l’ère postcoloniale fut abordée par les pères Abd El Jalil et Daniélou. Mais cet irénisme ne pouvait ignorer la guerre qui faisait rage en Algérie. Le Tunisien Masmoudi et le Marocain Ben Barka s’écartèrent du culturalisme pour faire des interventions très politisées, ce qui n’était pas du goût d’Edgard Pisani, préfet qui n’acceptait pas que la France soit sur le banc des accusés. Mais il fut rassuré par l’intervention d’Ahmed Boumendjel, directeur des affaires politiques du ministère de l’Information du GPRA, dont la participation ne souleva pas d’objection de la part de l’ambassadeur de France, Gaston Palewski, qui réussit à empêcher et la venue de Ferhat Abbas et la rencontre Boumendjel-Buron. Boumendjel sut trouver le ton juste en renonçant aux réquisitoires dont avaient l’habitude les délégués du GPRA, comme Mohamed- Cherif Sahli. L’épaisseur humaine de son intervention a eu de l’effet sur les participants qui voulaient s’en tenir à une stricte neutralité entre la France coloniale et l’Algérie combattante. Ce succès algérien à Florence faisait suite à celui du colloque organisé la même année au Caire où des intellectuels arabes, parfois très francophiles, dénoncèrent la dureté de la « pacification » en Algérie.

L’intervention la plus touchante fut celle de Taha Hussein qui eut beaucoup de mal à croire que la France de l’universalité des droits de l’homme pût laisser son armée déplacer près du tiers de la population algérienne et pratiquer la torture. La réédition des actes du colloque de Florence montre que la guerre d’Algérie ne se limitait pas seulement à un affrontement armé ni même à la politique traditionnelle. Certaines interventions restent d’actualité, au moment où certains continuent à théoriser le « choc des civilisations », quand d’autres persistent à ne trouver que des « aspects positifs » à la colonisation. L’édition de la traduction des actes du colloque des intellectuels arabes du Caire complétera les enseignements de celui de Florence. Le rappel de ces deux rencontres montre comment la diplomatie de guerre algérienne a internationalisé ce que la partie française considérait comme un « problème interne ». La relecture de ces actes rappelle aussi le rôle que peuvent avoir les opinions en général, et les intellectuels en particulier, dans des affaires relevant a priori du ressort des seuls militaires ou des politiques.

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DescriptionDans un monde pris dans le marasme d’un matérialisme excessif qui déploie toute sa machine guerrière pour distraire l’homme et le vider de sa sève spirituelle, ce livre regroupant un florilège d’invocations vient aider l’homme de foi à revivifier son âme et maintenir son lien au spirituel, au ciel, à Dieu l’Unique.La connaissance des noms et attributs de Dieu conduit à L’exalter et à Le magnifier, et porte le Croyant à la perfection et à s’inspirer du sens que véhiculent ces noms et attributs dans sa vie quotidienne et spirituelle. Un grand péché : c’est toute action entraînant la malédiction, la colère de Dieu, l’Enfer, une punition corporelle sur terre, ou la menace dans l’au-delà. Dieu faisant l’éloge à maints endroits dans Son livre, des personnes qui s’abstiennent des grands péchés, il sied dès lors de connaître ceux-ci aux fins de les éviter.Selon l’islam la vie de ce monde est éphémère et celle de l’au-delà est éternelle. C’est pourquoi l’homme doit œuvrer pour sa vie dernière sans toutefois oublier sa part de ce monde. Ce livre expose des sujets aussi importants que la mort, les signes de la fin du monde et ce qui se passe dans le monde l’intervalle en se fondant sur les Textes de l’Islam.
ContentLa crise internationale ouverte par le bombardement de Sakiet Sidi Youssef, le 8 février 1958, par l’armée française d’Algérie a amené les États-Unis à réviser leur politique de soutien à la France. Le secrétaire d’État, Foster Dulles, en profita pour proposer un « Pacte méditerranéen » destiné à étendre le champ de protection de l’OTAN. Il entendait ainsi intensifier la lutte anticommuniste et s’opposer au neutralisme positif initié à Bandoeng en avril 1955 et confirmé à la deuxième conférence afro-asiatique du Caire de décembre 1957. Pour avoir accepté ce plan qui impliquait la fin de la guerre en Algérie après la reconnaissance d’un État algérien à « souveraineté limitée », le président du Conseil, Félix Gaillard, fut renversé par une majorité de va-t-en-guerre qui précipita la fin de la 4e République. Après l’arrivée du général de Gaulle au pouvoir, le projet méditerranéen continuait à intéresser, mais ne pouvait rester limité à la seule dimension géostratégique, à dominante militaire. C’est pour avoir un débat élargi que fut organisé, en octobre 1958, le colloque méditerranéen de Florence. L’anticolonialisme du maire de cette ville, La Pira, facilita cette rencontre et mit l’affaire algérienne au centre des débats. De bons intervenants ont insisté sur les aspects culturalistes de la décolonisation. On entendit des plaidoyers en faveur de la présence du spirituel dans la vie internationale, sujet cher à Louis Massignon, anticolonialiste, mais partisan du maintien de la France en Algérie dans le respect de l’Islam, et une promotion plus conséquente des musulmans. On écouta Jacques Berque souligner la part de l’hellénisme dans la culture musulmane, pour recenser les points d’ancrage entre les rives de la Méditerranée. L’adaptation du dialogue islamo- chrétien à l’ère postcoloniale fut abordée par les pères Abd El Jalil et Daniélou. Mais cet irénisme ne pouvait ignorer la guerre qui faisait rage en Algérie. Le Tunisien Masmoudi et le Marocain Ben Barka s’écartèrent du culturalisme pour faire des interventions très politisées, ce qui n’était pas du goût d’Edgard Pisani, préfet qui n’acceptait pas que la France soit sur le banc des accusés. Mais il fut rassuré par l’intervention d’Ahmed Boumendjel, directeur des affaires politiques du ministère de l’Information du GPRA, dont la participation ne souleva pas d’objection de la part de l’ambassadeur de France, Gaston Palewski, qui réussit à empêcher et la venue de Ferhat Abbas et la rencontre Boumendjel-Buron. Boumendjel sut trouver le ton juste en renonçant aux réquisitoires dont avaient l’habitude les délégués du GPRA, comme Mohamed- Cherif Sahli. L’épaisseur humaine de son intervention a eu de l’effet sur les participants qui voulaient s’en tenir à une stricte neutralité entre la France coloniale et l’Algérie combattante. Ce succès algérien à Florence faisait suite à celui du colloque organisé la même année au Caire où des intellectuels arabes, parfois très francophiles, dénoncèrent la dureté de la « pacification » en Algérie. L'intervention la plus touchante fut celle de Taha Hussein qui eut beaucoup de mal à croire que la France de l’universalité des droits de l’homme pût laisser son armée déplacer près du tiers de la population algérienne et pratiquer la torture. La réédition des actes du colloque de Florence montre que la guerre d’Algérie ne se limitait pas seulement à un affrontement armé ni même à la politique traditionnelle. Certaines interventions restent d’actualité, au moment où certains continuent à théoriser le « choc des civilisations », quand d’autres persistent à ne trouver que des « aspects positifs » à la colonisation. L’édition de la traduction des actes du colloque des intellectuels arabes du Caire complétera les enseignements de celui de Florence. Le rappel de ces deux rencontres montre comment la diplomatie de guerre algérienne a internationalisé ce que la partie française considérait comme un « problème interne ». La relecture de ces actes rappelle aussi le rôle que peuvent avoir les opinions en général, et les intellectuels en particulier, dans des affaires relevant a priori du ressort des seuls militaires ou des politiques.Ce livre contient les invocations qui remontent jusqu’au maître des vertueux et qu’il est recommandé au musulman de répéter souvent. Il a été conçu pour que les gens puissent disposer d’un livre synthétisant les invocations conformes à la Sunna, et éludant l’innovation ; mais aussi pour qu’il soit une œuvre dont on tire profit constamment. L’importance de l’invocation est sans aucun doute très grande, notamment en ces jours où le matérialisme domine tyranniquement la vie des gens au point que leurs cœurs s’en sont endurcis. Leurs langues disent ce qui est inutile ou prohibé. Leurs oreilles n’écoutent que frivolités ; attachés qu’ils sont à ce bas monde, ils passent leur temps dans les futilités. Ils se sont égarés, car ayant négligé leur foi. Le monde est ténèbres et seule la manifestation de Dieu l’illumine. Dieu se révèle à l’homme par Ses signes dans l’univers (le livre étalé) et par Ses signes consignés dans le Livre révélé : le Coran et la Tradition prophétique authentique considérée par les doctes musulmans comme participant du Révélé. Dieu ne peut être vu dans ce monde ; Son essence ne peut être cernée par la raison incapable de saisir le créé lui-même. Dieu peut cependant être connu par le biais de Ses Noms et Attributs. Et l’homme est appelé à connaître ces Noms et Attributs et à s’en imprégner pour vivre dans la Présence de Dieu. Dans cet ouvrage, l’auteur étudie les Noms de Dieu et met à la portée du lecteur les sens qui se dégagent de chacun d’eux, permettant ainsi à celui-ci de mieux connaître Son Seigneur et de cheminer sur la Voie tracée par le Révélé et empruntée par les Envoyés, les êtres de vérité, les témoins en Leur Seigneur, et les justifiés. L'Envoyé de Dieu, sur lui la grâce et la paix, a dit : "Dieu, honoré et glorifié, dit le Jour de la Résurrection : « Ô fils d'Adam ! Je suis tombé malade et tu ne m'as pas rendu visite ». Il lui dit : « Seigneur ! Comment serais-Tu malade pour que je Te rende visite alors que Tu es le Seigneur et Maître de l’univers ? » Dieu, exalté soit-Il, dit : « N’as-tu pas su que Mon serviteur untel est tombé malade et tu ne lui a pas rendu visite ? N’as tu pas su que si tu lui avait rendu visite tu M’aurais trouvé auprès de lui ? » Le présent livre décrit le comportement à observer face à la maladie, il traite aussi diverses questions se rapportant à l’accompagnement du malade.Est péché majeur tout délit lié à une menace [divine], une peine légale ou une malédiction. Ainsi, le meurtre est un grand péché, car son auteur est menacé de châtiment dans la vie ultime et que la malédiction de Dieu s’abat sur lui. De même la médisance, la calomnie, la fornication, le vol, le faux serment, l’orgueil et la diffamation sont des péchés capitaux, car des sanctions mondaines ou eschatologiques s’y rapportent. Le présent livre énumère les grands péchés en se référant au Coran et à la Tradition du Prophète (PSL). Les Textes qu’il recense montrent, on ne peut plus clairement, le caractère funeste de ces péchés, permettant ainsi aux musulmans de se mettre à l’abri de ce qui pourrait flétrir leur foi et les éloigner de la miséricorde divine.Selon le Coran, la vie dernière est la véritable vie ; elle est éternelle et le sort de l’Homme y est à jamais scellé. La vie présente, qui est éphémère, doit servir à bâtir la demeure à venir. La vie après la mort ne sera que ce que nous en faisons ici et maintenant, dans le laps de temps qu’il nous est donné de vivre. Elle dépend essentiellement des actions que nous accomplissons. Les conditions et les signes eschatologiques ont pour finalité de rappeler la véracité des promesses divines et que le monde de l’au-delà que perçoivent les hommes de cœur et de confiance est aussi réel que la vie immédiate qui porte en elle les germes de sa propre fin. Les signes mineurs, intermédiaires ou majeurs consignés dans le Coran et la Tradition authentique rappellent à l’homme qu’il y a un monde après le monde et une vie après la vie. Le sage est celui qui tire enseignement des signes révélés et de ceux déployés dans l’univers. L’objet de ce livre n’est pas de courir après le sensationnel, ‘‘l’étrange’’. Il n’interprète pas non plus les signes de l’Heure de manière à leur faire dire ce qu’ils ne supportent pas ! Il puise les informations concernant la mort, le monde de l’intervalle, les fins dernières et le jour Dernier dans les Textes de l’islam : le Coran et la Sunna.
Weight0,3 kgNDNDNDNDND
DimensionsNDNDNDNDNDND
Additional information
Poids 0,3 kg
auteur

Couverture

langue

Français

Editeur/Fabricant

Nombre de pages

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15×21 cm

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Français

Editeur

pages

260

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11x18cm

auteur

langue

Français

Editeur

pages

263

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11x18cm

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Français

Editeur

pages

95

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11x18cm

auteur

langue

Français

Editeur

pages

175

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11x18cm

auteur

langue

Français

Editeur

pages

310

taille

11x18cm

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Vendu023412241
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