Ce livre autobiographique est le récit poignant et émouvant d’une jeune femme musulmane qui a traversé nombre d’épreuves et vécu des difficultés hors du commun. Éprouvée dans sa santé physique et mentale, Amel a enduré parmi les douleurs les plus dures que l’on puisse vivre : de longues et pénibles années de maladies, de souffrances, d’incompréhensions, de malentendus, de visites chez des médecins spécialistes, de diagnostics erronés, d’incompétences médicales, d’hospitalisations, de remises en question, mais aussi des moments d’espoir, de découvertes de soi et de foi, de soutien familial et d’amour.
Au prix de souffrances et de repentances, à travers des malheurs éprouvés et des valeurs retrouvées, des baisses et regains de foi, Amel a expérimenté dans sa chair et compris que la vie n’est qu’épreuve par laquelle Allah U éprouve ceux qu’Il aime, comme nous l’a enseigné notre noble Prophète (psl).
Voici donc les mémoires d’une grande âme dans un corps éprouvé, un message d’espoir à toute personne éprouvée par les malheurs et les maladies.
C’est l’histoire d’Amel, l’histoire d’un espoir, le récit d’une sœur dont le prénom signifie « espoir ».
Extrait de l’introduction:
Ce livre est une première pour moi, j’écris pour exprimer mon mal-être. Je pense que certaines personnes se reconnaîtront au travers de mon humble contribution. J’ai besoin de partager ce que je ressens, ce que je vis au plus profond de moi-même et ce qu’on me fait subir. Je vis un combat avec ma personne, ma famille et surtout avec la médecine.
« C’est dans votre tête » est la phrase la plus terrible qu’un médecin puisse dire à son patient. Dès cet instant naît auprès des patients un sentiment d’insatisfaction et de méfiance vis-à-vis des médecins. Notre douleur est réduite à un problème psychologique. À croire qu’une personne lambda est incapable de discerner une douleur intense d’une simple douleur passagère ou somatique. « C’est dans votre tête » ! Ces cinq mots qui vous viennent sans cesse à l’esprit et qui mettent le feu aux poudres. Il est triste de constater que les médecins s’arrêtent à l’analyse et à la lecture des examens demandés. En effet, si la radio ou le scanner ne révèlent rien d’anormal, il ne faut pas s’inquiéter. Des recherches ou des prélèvements supplémentaires ne sont pas nécessaires, voire sans intérêt. Quel avenir pour nous, les patients sans diagnostic fixe ? Doit-on attendre de mourir à petit feu avant d’espérer un jour découvrir notre maladie ? Toujours les mêmes phrases qui reviennent et qui résonnent tel un tambour :
« Madame, vous n’avez rien », « vous allez bien », « tout est normal ». Non, non et non. Rien n’est normal. Bien au contraire. Désormais, ma souffrance est double. D’une part, la douleur physique qui s’amplifie de jour en jour et d’autre part, la souffrance sournoise plus subtile et invisible à laquelle je dois faire face, à savoir le manque de compréhension, d’humanisme, de crédulité et de jugements négatifs au sein du milieu médical.
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