Pourquoi nous repentir ? Parce que par le repentir, le serviteur revient à la voie de la rectitude. En nous repentant nous obéissons à l’ordre d’Allah, nous fuyons l’injustice vers la réussite et nous recherchons le bonheur. En nous repentant nous fuyons le tourment, la mélancolie d’être loin d’Allah et le voile qui se met entre lui et le pécheur. Qu’est-ce qui nous retient de nous repentir ? Le premier obstacle est l’attachement du cœur au péché qui nous empêche de déserter les lieux de débauche, de changer de fréquentation, de regretter sincèrement et d’avoir du dégoût pour ce qui est prohibé. Le deuxième obstacle est le fait de trouver le repentir lourd et l’engagement difficile, puis viennent les excuses et les prétextes. On trouve aussi le fait de s’illusionner sur soi-même lorsqu’on jouit de la couverture d’Allah et de Ses bienfaits incessants. Nous trouvons aussi comme obstacle le fait que le péché soit lié à des lois que le pécheur redoute s’il se repent. Par quoi devons-nous alors commencer ? Débutons par l’exhortation de notre âme, lui faire des reproches et l’épouvanter, l’éloigner de tout ce qui est propice au péché, la soigner pat le jeûne, la priver d’une pat de repos, élever à ses yeux les hommes éminents de l’au-delà, démolir ces idoles que sont les passions, etc.
L’auteur détaille ensuite la question des piliers du repentir, notamment la question du regret dont il développe à merveille les causes et les aspects et il ajoute sous ce chapitre un détail qu’on trouve rarement dans les livres sur le repentir, à savoir les moyens de préserver ce repentir, à travers l’entretien de pudeur, de la noblesse de l’âme, de la prise de conscience des mauvaises répercussion du péché, etc. Enfin, il énumère les signes du repentir accepté par Allah, tout cela dans un discours simple, chargé d’émotions et de compassion, riche en arguments et qui s’inspire de la réalité ; on peut facilement s’y reconnaître.
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