La piété Suprême dans l’observance des Doits de Dieu (l’expression de l’adoration et de la gratitude du croyant envers Allâh), de Al Hârith Al-Muhâsibî, Traduction du livre:
« Ar-Ri’âya Li-Huqûqi-llah »
A notre époque (post-moderne) la palette des droits s’est beaucoup élargie. On y trouve des droits pour les animaux comme pour les Hommes, des droits naturels comme des droits contre-nature, et tout le monde a droit à des droits. Le seul absent dans cette longue liste des ayant droit est le Créateur. Certain Lui nient le droit à l’existence, d’autre Lui refusent le droit d’intervenir dans la vie de Ses créatures. D’autres lui attribuent des associés en Lui refusant le droit exclusif sur Son œuvre.
Au 9ème siècle, un disciple interroge al-Muhâsibî sur les droits de Dieu. Le grand maître lui répond : « Pour ce qui est de ta question sur l’observance des droits de Dieu et le fait de s’en acquitter, sache que c’est une question grave, et que la plupart des gens de ton époque l’ont négligé… » Puis, ce livre fut la réponse à cette question où il expose et développe les droits de Dieu en islam et met l’accent sur l’intérêt qu’a le fidèle à les observer et les regrets qui résultent de leur négligence… Et qu’au vu des bienfaits de Dieu, l’observance des droits n’est autre pour, l’Homme digne, qu’une occasion d’exprimer sa reconnaissance, sa gratitude et son attachement envers Dieu…Merci donc et Louange à Dieu de nous avoir « existencié » et de nous avoir tant donné…
Al-Harith Ibn Asad Al-Muhâsibî (m. en 857 J.C) est considéré comme l’un des grands savants musulmans, il s’est distingué par sa connaissance profonde de l’âme humaine. Il a beaucoup écrit à ce sujet. Dans le chemin du retour à Dieu il prônait incessamment l’examen de conscience (al Muhâsaba) pour le meilleur remède aux maux de l’âme (nafs) au point qu’il fut surnommé Al-Muhâsibî (celui qui, constamment, se soupèse).
Avis
Il n’y a pas encore d’avis.