L’Algérie est un pays souvent fantasmé : par les esprits étrangers ou colonisateurs ou même les Algériens, de fait ou d’origine. Cette grande et riche terre au centre du Maghreb, qui baigne dans l’eau des civilisations méditerranéennes, est un point de rencontre de l’histoire : celle des grands empires d’Occident – de l’Antiquité aux récents empires coloniaux -, des grands empires orientaux et aussi celle de nombreuses identités qui ont voulu, un temps, habiter ce territoire.
Et, si toutes ces histoires habitent encore l’Algérie, l’auteur tient ici à faire connaître ce que chacune peut légitimement revendiquer comme part de l’identité algérienne. Car toutes les présences, étrangères notamment, ne se valent pas : par leur manière de se présenter, par leurs intentions, leur apport, leurs échanges et leur héritage. Ce livre propose une fresque historique aussi complète qu’accessible, dans un souci de faire découvrir aux lecteurs les réalités de l’identité algérienne en laissant parler les faits du passé, sans fantasme ni illusion, de l’Antiquité à la colonisation française.
C’est, plus généralement, un rappel essentiel : derrière les Etats d’aujourd’hui, il y a une histoire, des histoires, des complexités, des frontières mouvantes, des traversées, des combats et des rencontres.

Guerre civile ou crise des réfugiés : tout au long de ces dernières années, la Syrie, écrasée sous la chape de plomb d’une ubuesque tyrannie, a malheureusement fait la une de nos médias pour des raisons qui ne font pas honneur à son héritage millénaire de grandeur, de raffinement et d’érudition.

Berceau d’une exquise civilisation, siège du plus puissant des califats et théâtre des triomphes de plus d’une flamboyante dynastie, cette terre bénie occupe pourtant une place tout à fait unique dans les annales du monde musulman, et même de l’humanité tout entière : c’est le récit de cette histoire étonnamment riche en événements que cet ouvrage s’attache à retracer, de la conquête musulmane du VIIe siècle à la chute du régime Assad – un hommage à un peuple à la résilience hors du commun qui, des plus dantesques épreuves, a toujours su se relever.

Dans l’Islam, le mot « as-Sahâba » désigne les compagnons du Prophète Mohammed (SWS) ils sont considérés par l’ensemble des musulmans comme les premiers à avoir adhéré au message prêché par le Prophète (SWS) et qui l’ont propagés après sa mort. Les musulmans leur attribuent une haute autorité spirituelle et de grandes vertus morales.

Les compagnons les plus illustres sont : Abû Bakr as-Siddiq, ‘Umar Ibn al-Khattâb, ‘Uthmân Ibn ‘Affân, ‘Alî Ibn Abî Tâleb, Talha Ibn ‘Ubaydellah, Zubayr Ibn al-‘Awwâm, ‘Abde ar-Rahman Ibn ‘Awf, Sa’d Ibn Abî Waqqâs, Abû ‘Ubayda Ibn al-jarrâh, Sa’î Ibn Zayd, communément appelés « al-‘Ashara al-mubachirine », les dix compagnons parmi ceux à qui le Prophète a fait la bonne annonce d’une place au Paradis.

Le Coran occupe une place inégalée dans le cœur des musulmans en tant que texte le plus sacré. Il regorge d’idées sublimes capables de stimuler l’esprit, d’histoires nobles susceptibles d’émouvoir l’âme, de vérités universelles aptes à éveiller la conscience, et d’injonctions claires destinées à la délivrance de l’humanité, le tout distillé dans l’essence mélodieuse qu’est la Parole d’Allāh. Depuis quatorze siècles, les musulmans ont préservé ce texte contre toute tentative de corruption et s’en sont passionnément imprégnés en en mémorisant chaque lettre.

Il ne fait aucun doute que nombre d’Européens font preuve de fanatisme dans la dissimulation des bienfaits de la civilisation arabo-musulmane, tout particulièrement de cette grande civilisation dont les Arabes et les musulmans furent les premiers à allumer les lumières, au cœur même de l’Europe.

Parfois, ils dissimulent les bonnes actions, les ignorant comme le font les nobles devant des paroles futiles ; parfois, ils les mentionnent, lorsqu’ils y sont contraints, mais de manière incomplète et biaisée. Ceux qui font preuve d’équité et ne se laissent pas emporter par un fanatisme détestable sont très rares, tant à notre époque que dans les temps passés.

Fatima al-Fihriya est un être exceptionnel, un rêve devenu concret et qui perdure, car comme le relève si précieusement l’auteur : Lorsque vous donnez naissance à une belle oeuvre, son empreinte demeure tenace, même en temps difficiles, même durant des siècles. Et à partir de celle-ci, tout renaît. Alors, ne soyez jamais avare de belles oeuvres, car, même si tout est voué aux changements et aux révolutions, le bien ne se perd en aucune façon.

L’Andalousie, telle que vous ne l’avez jamais vue. Ce guide concis dépeint avec une clarté saisissante les époques cruciales de sa splendeur sous la domination musulmane. À travers des faits rigoureusement choisis et une narration captivante, chaque chapitre vous transporte à un moment distinct de cette région emblématique. Des premières conquêtes aux derniers soupirs de cet âge d’or, partez à la rencontre des dynasties qui ont façonné l’histoire et du riche héritage qu’elles ont laissé derrière elles. Ce livre est une immersion profonde, un voyage à travers le temps, indispensable à tous les passionnés d’histoire et d’Andalousie.

Ce livre est né d’une idée simple, fondée elle-même sur une conviction : Muhammad est bien un Prophète, le dernier d’une série de Prophètes sémites issus d’Abraham dont il est le descendant. Il existe donc nécessairement des preuves de l’authenticité de sa mission.

Précurseur de l’activisme médiatique panislamiste, le prince libanais Shakîb Arslân (1869-1946) savait mieux créer la polémique, émouvoir et sensibiliser que personne : journaliste militant, homme de lettres engagé, poète à ses heures perdues et diplomate ou conspirateur à l’occasion, cet éternel révolté que l’on surnommait Amîr al-Bayân, « le Prince de l’Éloquence », a mis sa vie tout entière au service d’une mission transcendante qui lui a valu de passer les dernières décennies de sa vie en exil en Suisse, loin de sa terre et des siens.