L’auteur ne se contente pas d’identifier les troubles liés à la spiritualité. Il propose également dans son ouvrage des remèdes destinés à soigner les maladies des coeur. Ibn Jawzi rahimahoullah parle notamment de l’avidité et de la gourmandise, des désirs qui, lorsqu’ils deviennent trop forts, peuvent éloigner le croyant du chemin qui mène à Allah. Il présente aussi les dangers du pouvoir pour l’âme, ainsi que les effets de l’avarice et du gaspillage sur notre spiritualité.

Dans ce livre, Ibn Jawzi distille aussi des enseignements relatifs au mensonge, à la jalousie et à la rancune, des poisons qui nuisent aux relations et blessent l’âme. L’orgueil, la colère et la vanité sont présentés de sorte à apporter une bonne compréhension des défauts humains au lecteur.

« Sache que la victoire accompagne l’endurance, que le soulagement arrive après l’affliction, comme la facilité après la difficulté.» [Hadith rapporté par At-Tirmidhi]

La vie alterne entre épreuves et réconfort. Chaque difficulté est suivie de soulagement et de facilité. La tristesse ne reflète pas un manque de foi, mais notre fragilité et notre besoin de nous tourner vers Celui qui guérit les cœurs. Le croyant, fort de cette certitude, reste optimiste et nourrit l’espoir en la miséricorde d’Allah.

Ce livre explore comment relever la tête et garder le moral en s’appuyant sur les enseignements du Coran et de la Sunna. À travers des conseils pratiques et des sources d’inspiration, il propose des pistes concrètes pour surmonter les moments de tristesse et vivre sereinement dans l’adoration d’Allah.

Ce livre propose un voyage au cœur de cet arbre majestueux, en explorant d’abord ses caractéristiques scientifiques, puis il invite à méditer sur ses enseignements à la lumière du Coran et de la Sunna, afin de découvrir les leçons qu’il offre au croyant pour vivre pleinement dans l’adoration d’Allah au quotidien.

Mère, je vous le répète; vous n’avez aucune raison de vous inquiéter. Il est vrai que je sens souvent en moi une tristesse et une amertume profondes qui accablent mon cœur. Une sorte de désespoir têtu que je sens parfois se retourner en moi. Mais il n’y a pas là de quoi vous inquiéter, mère; Car depuis le temps, ces choses sont devenues naturelles dans notre vie à tous. Nous sommes une génération perdue, mère. Une génération définitivement endeuillée. Les longues années d’humiliation que nous avons vécues sont un terrain fertile pour la douleur et la tristesse. Elles ne peuvent pas se résorber subitement en une aube rayonnante qui dissiperait les ténèbres de notre accablement. Jour après jour, l’ennemi qui persiste dans son orgueil et son arrogance sans que nous puissions laver notre honte, nous fait vivre dans un sentiment d’impuissance qui finit par tuer nos rêves et nos espérances. Si nous ne réagissions pas devant les événements que nous vivons, nous serions plus semblables aux morts qu’aux vivants.(…)

C’est notre destin, et c’est aussi notre châtiment. Nous avons tissé nous-mêmes notre défaite par nos disputes, nos badinages et notre futilité… et la punition est tombée. Se pourrait-il que notre malheur actuel soit pour nous une purification nécessaire par laquelle nous pourrions nous laver de nos impudences passées? Mère, ne soyez pas triste. Nos interminables peines vont bientôt s’évanouir, j’en suis sûr. Et il sortira des nuages de poussière amoncelés, un géant portant notre libération dans ses mains.