L’adoration correcte a des règles légiférées. C’est pour cela que cette question fut posée. Cheikh Al-Islām Ibn Taymiyyah , fut interrogé à ce sujet, et il était celui qui était le plus à même de répondre à cette grande question, du fait de ce qu’ Allah lui avait accordé comme science et compréhension de la religion d’ Allah et comme clairvoyance. Allah créa les créatures pour Son adoration et leur clarifia comment L’adorer, par la langue de Ses messagers. Cependant, la déviation de l’ adoration avec laquelle vinrent les messagers apparut, soit par l’ exagération à son sujet, dépassant les limites légiférées, comme ce sur quoi sont les khawārij, soit en en retranchant quelque chose, comme ce sur quoi sont les murji’ ah, soit par déviation à son sujet de la méthodologie des messagers, comme ce sur quoi sont les innovateurs parmi les soufis, soit par l’ association à son sujet, comme ce sur quoi sont les polythéistes, soit par l’ orgueil à son encontre, comme ce sur quoi sont les athées. Quant aux Gens de la Sunnah et du Groupe, ils s’acquittent de l’adoration selon la méthodologie des messagers avec modération et droiture. Et ces catégorisations sont clarifiées par le Cheikh dans cette importante épître.

A quel point l’Islam est-il en accord avec les sciences modernes ? On aimerait pouvoir répondre à cette question par un « oui » catégorique. Il est effectivement monnaie courante de penser que l’Islam, et le Coran tout particulièrement, est en accord parfait avec les sciences modernes. Cet espoir est si fort que certains arrivent à voir dans la correspondance Coran-sciences des miracles. Et pourtant, dans les cercles scientifiques, ces miracles sont fortement contestés.

Comment donc réconcilier le fait qu’à partir du même texte, l’un puisse y voir la preuve avérée que Dieu existe, alors que l’autre y voit des contradictions ?

Dans le but de répondre à cette question, c’est l’étude de ces contradictions qui va permettre de redéfinir le miracle tant convoité. Ainsi, c’est au travers de l’analyse scientifique que l’expérience spirituelle elle-même va être validée.